Véro Van der Schueren

D’abord révoltée, Véro visite et vibre une musique singulière. Des artistes féminines puissantes (PJ Harvey, Beth Gibbons, Mariee Sioux, Bjork ou Lisa Gerrard) l’ont nourrie de rêves et de rebellions. Dès ses 20 ans elle compose une musique énergique, fragile ou gutturale. Elle chante ses chansons dans des festivals ( le murmure du son, les mascarets…) ou scènes régionales ( Le 106, le Trianon transatlantique, le cabaret électrique…), avec ses groupes rock alternatif Salines, Mökki ou un duo expérimental Hati et Sköll. Pendant quelques années Véro se consacre davantage à sa famille et à un mode de vie respectueux de l’environnement. Elle y trouve la sérénité et l’apaisement. Ainsi, la nature se révèle dans chaque chanson, source frémissante sous les rochers…

“Je suis un arbre d’eau… Et j’ai donné naissance entre mes racines. Et je regarde avec amour cette marmaille qui grandit sur mes rives.”

Dans Noir Montagne, Les combats qui l’animent sont diffusés intimement dans des compositions poétique: l’homophobie, les violences faites aux femmes ou la misère sociale y sont évoqués.

”The rocks and the pebbles. The daggers, excessive hands. Wrong words and heavy bodies. How small and scared I was…” .

Véro se tourne maintenant vers des projets plus épurés, plus assumés: Noir Montagne, mais aussi un projet de chants nordiques et le développement de ses créations pour enfants… La transmission est au cœur de sa vie par l’enseignement auprès du jeune public de répertoires musicaux et des actions culturelles.

Cyrille Lacheray

Cyrille à connu ses premiers émois musicaux en CE1 en découvrant la flûte à Bec. Il pratique ensuite l’école de musique buissonnière, préférant jouer de la guitare avec ses cousins ou ses copains du lycée avec lesquels il crée le collectif les Vibrants Défricheurs.

Afin d’approfondir sa culture musicale, il poursuit des études de musicologie. Pour les financer, il commence à enseigner la guitare, un job d’étudiant qui deviendra son métier pour les 10 années à venir. Le soir et les weekends, il joue dans divers groupes de rock alternatif (Dam Fortune, l’Amicale Dijonnaise, Salines, Mökki…).

Après avoir été père (et nounou) il se tourne vers le jeune public et intègre la Compagnie des Gros Ours. Au fil du temps il ajoute de nouvelles cordes à son art en diversifiant sa pratique des instruments à plectre (banjo, mandoline, bouzouki) Aujourd’hui, musicien à plein temps, son activité se partage entre les Vibrants Défricheurs (Perce Plafond, Bal Zétwal) et la compagnie des Gros Ours.

Solène Duparc

Solène est née de bonne humeur. Petite fille elle souhaitait devenir perchiste ou vétérinaire, puis choisit de faire de la musique. Elle trompette, chante, danse, dirige, passe par la fac, voyage à travers le monde, enseigne, et a souvent des ennuis avec sa voiture. Elle vit entourée de saltimbanques, aime construire des maisons plus ou moins solides, et se passionne pour la transmission musicale, les percussions corporelles dansées et la dynamique de groupe. Elle enseigne la trompette au Conservatoire de la Côte d’Albâtre, y dirige l’ensemble vocal ainsi qu’un chœur de jeunes. Elle dirige également le chœur de femmes Source d’Elles (St Maclou de Folleville). Elle se produit avec le chœur de femmes Insieme, et dans un spectacle à destination du jeune public “Le calme avant la trompette”.